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 Guerre des Turcs contre les rebelles Kurdes.

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Fred
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Fred


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Guerre des Turcs contre les rebelles Kurdes. Empty
MessageSujet: Guerre des Turcs contre les rebelles Kurdes.   Guerre des Turcs contre les rebelles Kurdes. EmptyMar 26 Fév 2008 - 15:18

Présentée par Ankara comme "limitée",
l'offensive aéroterrestre lancée par l'armée turque, jeudi 21 février,
contre les rebelles autonomistes du Parti des travailleurs kurdes
(PKK), retranchés dans le nord de l'Irak, s'est singulièrement
amplifiée ces derniers jours. Selon Ankara, qui a reconnu la perte,
samedi, d'un hélicoptère de combat et de dix-sept de ses soldats – 47
selon ses adversaires –, 153 combattants du PKK auraient été tués
depuis le début des opérations.

L'aviation
turque a bombardé, lundi 25 février, des positions des rebelles kurdes
dans le nord de l'Irak, alors que se poursuit une vaste offensive au
sol. Ces frappes ont tué quarante et un rebelles kurdes et deux soldats
turcs, a indiqué l'état-major de l'armée turque. Selon des membres des
forces armées du Kurdistan irakien, les raids aériens ont commencé vers
22 heures, heure locale (21 heures, heure française), dimanche, se
poursuivant toute la nuit à Hakurk, un bastion du Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK), à 20 km de la frontière turque. Les
frappes aériennes se sont interrompues lundi, vers 13 heures, ont
précisé les services de sécurité kurdes irakiens. – (Avec AFP.)


Au
moins 43 pèlerins chiites en chemin pour la ville sainte de Kerbala, au
sud de Bagdad, ont été tués, et plus de soixante blessés, dimanche 24
février, par un kamikaze qui s'était infiltré dans une halte où des
centaines de personnes se restauraient. L'attaque s'est produite dans
la ville d'Iskandiriya, à une soixantaine de kilomètres de la capitale
irakienne. De sources policières, le kamikaze s'est fait exploser au
milieu de pèlerins qui déjeunaient sous une tente, sur la route de
Kerbala, où des millions de chiites sont attendus pour célébrer, jeudi
28 février, le 40e jour après la mort de l'imam Hussein, une
des figures les plus révérées de l'islam chiite. Lundi matin, quatre
pèlerins, dont trois femmes, ont encore été tués par l'explosion d'une
bombe à leur passage dans le quartier de Zafaraniya, dans le sud de
Bagdad, selon des sources de sécurité et médicales. L'ambassade
américaine à Bagdad a accusé, lundi, l'organisation Al-Qaida en Irak
d'avoir commis l'attentat-suicide. – (AFP.)

Commencée
par un barrage d'artillerie, jeudi, contre les camps et les redoutes
implantés depuis des années par le PKK dans les montagnes enneigées du
nord irakien, l'offensive est "uniquement destinée", selon le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, à "nettoyer les camps terroristes". "Nos frères irakiens, amis et civils doivent savoir qu'ils ne seront jamais la cible de [notre] armée", a-t-il rassuré.Appuyés
par des dizaines de chars d'assaut, des chasseurs bombardiers F16 et
des hélicoptères, environ deux mille soldats de l'infanterie ont, selon
l'agence Reuters, pénétré jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres à
l'intérieur du Kurdistan irakien. Ils sont aux prises avec trois à
quatre mille guérilleros du PKK disséminés dans les montagnes qui
bordent la frontière irako-turque.Lancée avec l'accord et la
coopération militaires - au moins en matière de renseignements - des
Etats-Unis, présents en Irak depuis avril 2003 et qui "doivent"
leur aide à Ankara en tant qu'alliés de l'OTAN, l'offensive turque, qui
n'est pas la première mais la plus large depuis près d'une décennie, "doit se terminer au plus vite"
a demandé, dimanche, le gouvernement irakien. Embarrassé, ce dernier a
fait savoir que les opérations turques, initialement considérées comme "comprises et légitimes", représentaient désormais "une menace pour la souveraineté de l'Irak" et "un risque pour la sécurité et la stabilité de la région".
Largement autonome, le Kurdistan irakien où se déroulent les combats
était, jusqu'à présent, la seule région d'Irak à disposer d'une
relative sécurité.La République islamique d'Iran voisine, elle
aussi aux prises avec les rebelles kurdes de la branche anti-iranienne
du PKK (baptisée Parti pour une vie libre au Kurdistan, Pejak), qui
mène des raids réguliers contre les troupes iraniennes basées dans le
nord-ouest du pays à majorité kurde, a annoncé le renforcement des
mesures de sécurité sur sa frontière avec le nord de l'Irak.Samedi,
Massoud Barzani, le président du Kurdistan irakien, une région
d'environ 5 millions d'habitants, ouvertement accusé par les
politiciens turcs d'entretenir des "relations de connivence" avec le PKK, a prévenu que si "des civils" kurdes irakiens étaient touchés par les combats, il lancerait "un appel à la résistance générale". On redoute à Washington et dans les capitales européennes pour qui le PKK est une "organisation terroriste",
que les dizaines de milliers de peshmergas, qui forment l'armée
autonome du Kurdistan irakien - et qui comptent des anciens combattants
du PKK turc dans leurs rangs - finissent par entrer dans la bataille.Pour
l'instant, ces derniers se tiennent à l'écart des affrontements, qui
ont lieu assez loin des zones urbaines de l'entité autonome. Ils ont
néanmoins mis en garde Ankara contre tout empiétement sur leurs
positions. "Les peshmergas sont en état d'alerte et se défendront
si les forces turques lancent une incursion dans les territoires sous
le contrôle du gouvernement régional du Kurdistan"
, a prévenu leur porte-parole, Jabba Yawar.En position difficile, le PKK a lancé, dimanche, un appel à ses sympathisants, à répondre à l'offensive turque. "S'ils (l'Etat turc) veulent nous détruire, a déclaré Bahoz Erdal, chef de l'aile militaire du PKK, nos
jeunes doivent rendre la vie, dans les grandes métropoles,
insupportable. Les jeunes Kurdes doivent se réunir par groupes de deux
pour brûler chaque soir des centaines de voitures."
Le Komalen
Ciwan, considéré comme une organisation de jeunesse du PKK, a pour sa
part appelé à une propagation des actes de violence "en Syrie, en Iran et en Europe" - où vivent beaucoup de Kurdes - et à "transformer les villes turques en enfer".D'Australie,
Robert Gates, le secrétaire américain à la défense, qui doit se rendre
à Ankara cette semaine et qui avait approuvé le principe de l'offensive
- la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice ayant évoqué jeudi "l'absolue solidarité des Etats-Unis avec la Turquie" - a dit "espérer" que les opérations seraient "brèves, précises", et que l'armée turque quitterait l'Irak "sitôt la mission accomplie".
Laissant entendre que le conflit avec le PKK, qui a fait plus de 37 000
morts depuis 1984, ne pouvait être réglé militairement, il a souligné
que des "mesures économiques et politiques" devraient être mises en œuvre par Ankara, car "passé un certain seuil, les gens deviennent insensibles aux attaques". Patrice Claude
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