04/03/2008 - 21:11
La rédactrice en chef de "Pékin Express" dément les affirmations du Canard Cendrine Genty réfute les accusations de trucage de l'émission de M6 révélées par Le Canard enchaîné dans son édition de demain. "Rien n'est bidonné. C'est une émission magnifique. Aucune voiture n'est tombée du ciel", nous a répondu
Cendrine Genty, rédactrice en chef de "
Pekin Express" à qui nous avons appris les révélations du Canard enchaîné.
La rédactrice en chef dément formellement que la production ait payé
des chauffeurs pour véhiculer les candidats et trouve ces propos
"diffamatoires".
"
Philippe Bartherotte (l'ex-journaliste de "Pékin Express"
interrogé par Le Canard enchaîné, ndlr) est parti pour des raisons
personnelles pas très nobles et non pas en réaction à des manœuvres
frauduleuses, ajoute
Cendrine Genty. Son départ a été
extrêmement violent, avec des mots virulents adressés à la production
et aux candidats. Il a pris le risque de déstabiliser toute une équipe
et de mettre en péril la sécurité des participants. Pourtant, Il a fait
partie de l’aventure depuis la première saison. Et cette année encore,
il a souhaité y participer comme journaliste alors qu’il était
rédacteur en chef sur l’émission Un dîner presque parfait."
Pour
Cendrine Genty ni elle ni aucun membre de la production n’a donné l’ordre à
Philippe Bartherotte de ralentir les candidats ou de les aider à rattraper leur retard, malgré ce qu’il le raconte.
Quant à
Christophe Gallot, le chef de projet qui dit
–toujours dans Le Canard enchaîné- avoir été "témoin de méthodes
rédactionnelles visant à favoriser certaines équipes", il n'aurait pas
été, selon elle, à la hauteur de la tâche "que ça soit pendant les
repérages ou le tournage".
Concernant les "consignes éditoriales", dans lesquelles
Terence et
Olivia sont décrits comme "puants, fourbes, manipulateurs et menteurs",
Cendrine Gentyrépond : "J'ai eu Terence et Olivia il y a trois jours au téléphone.
Ils se disaient toujours ravis d'avoir vécu cette aventure. Pour moi,
ils sont de très bons compétiteurs, très doués. "
Elle ne comprend pas non plus que le journal satirique parle de la "mutinerie" de
Terence et
Olivia,
à Sucre, en Bolivie : "Ils ont fini l’étape très fatigues et
déstabilisés. Ils ont été surtout étonnés qu’ils y aient moins de
voitures qui s’arrêtaient qu’au Brésil. Ils ont fait part de leurs
difficultés et un dialogue s’est engagé. Mais il n’y a jamais eu de
mutinerie."
Enfin, la rédactrice en chef rappelle que "ce n’est pas la première
fois que le programme est attaqué" et met cet acharnement sur le compte
de jalousies face au succès de l’émission.
M.Z.