Perdu depuis plus de 200 ans, le trésor des Chevaliers du Templier fait partie de ces mythiques légendes. Ben Gates, archéologue, se lance à la recherche de ce trésor qui obsède sa famille depuis des générations. Accompagné de son meilleur ami Riley Poole, il part part en exploration sur le continent Arctique et découvre que le premier indice menant au trésor est caché dans la Déclaration d'Indépendance. Pour empêcher un ex-associé de le dérober, Gates décide de voler le document! Benjamin Gates est une production
Jerry Bruckheimer. Au départ, cela n'incite guère à la confiance car Bruckheimer est responsable de quelques catastrophes industrielles du genre
Bad Boys ou bien encore
Rock! Au bout de quelques minutes de projection, on se rend compte que ce film n'a rien en commun avec les autres productions du bonhomme! Exit les tics de jeunes, les mouvements de caméras acrobatiques, le montage cut et les scénarios approximatifs qui ont fait la "réputation" de Bruckheimer! Place à un divertissement intelligent qui utilise avec parcimonie les effets spéciaux et les technologies modernes et surtout qui les met
au service de l'histoire!
Le film, très classique dans la forme, n'en demeure pas point passionnant à tous les niveaux. C'est bien simple, en visionnant cette trépidante course au trésor, on a l'impression de replonger en enfance! Certains trouveront que les scénaristes ont pris beaucoup trop de libertés avec les faits historiques mais franchement, qu'est ce qu'on en a à faire? Benjamin Gates n'a jamais eu la prétention d'être un film réaliste que je sache! Son seul but affirmé est le divertissement. Et de ce côté là, il remplit son contrat haut la main. Tout est agencé de manière à ce que le spectateur ne s'ennuie pas une seule seconde. Mais là où on aurait pu redouter un long-métrage un peu robotique, il n'en est absolument rien. Les découvertes d'indices (le coeur du film en fait) et les retournements de situation s'enchaînent de la manière la plus naturelle et logique possible. Les acteurs,
Nicolas Cage et
Sean Bean (Goldeneye) en tête, sont tous épatants, renforçant la crédibilité de cette chasse au trésor moderne. C'est bien simple, on ne marche pas, on fonce!
Même s'il est beaucoup moins spectaculaire qu'un
Indiana Jones, le film auquel on le compare sans cesse, Benjamin Gates n'a pas à rougir de la comparaison, bien au contraire. Les morceaux de bravoure et les courses-poursuites s'enchaînent à vive allure, boostés par une réalisation efficace et élégante qui n'a qu'un seul mot d'ordre: l'efficacité à tous les étages! Certes, il y a bien quelques emprunts (le casse du début fait très Mission impossible), quelques invraisemblances et un patriotisme exacerbés, mais cela ne nuit en rien à notre plaisir.
Cela faisait des lustres que je n'étais pas tombé sur un film d'aventures aussi bien mené et malin. C'est bien simple, il réduit à néant tous les concurrents récents qui s'étaient engouffrés dans cette voie (notamment les assez ridicules
Tomb Raider).
Film d'aventure malin et familial (aucune violence ici), Benjamin Gates a su tirer le meilleur parti d'une intrigue fascinante qui renoue avec les grandes heures du cinéma Hollywoodien des années 80! Rien que ça. Et dire que le producteur est Jerry Bruckheimer. Je n'en reviens toujours pas...