Materazzi a insulté la soeur de Zidane, selon des spécialistes brésiliens L'Italien Marco Materazzi a traité la soeur de Zinédine Zidane de "prostituée" à deux reprises puis a insulté le capitaine de l'équipe de France, déclenchant la réaction agressive de ce dernier en finale du Mondial de football dimanche, selon des spécialistes de lecture labiale interrogés par la chaîne de télévision brésilienne Globo.
Les spécialistes ont affirmé à Globo, dans son programme "Fantastico" du dimanche soir, que le coup de tête de Zidane dans la poitrine de Materazzi a été précédé d'une altercation entre les deux joueurs. Lee défenseur italien, après avoir attrapé Zidane par son maillot, a traité deux fois sa soeur de prostituée avant d'insulter également Zidane d'un "gros mot", non précisé.
A la suite de son geste, Zidane a été exclu par l'arbitre au cours de la seconde mi-temps de la prolongation (110e) de la finale remportée à Berlin par l'Italie (1-1, 5 t.a.b. à 3).
Déjà après le match du Brésil contre le Japon (4-1) le 22 juin à Dortmund, trois adolescents sourds sachant lire sur les lèvres étaient intervenus dans l'émission vedette "Fantastico" sur Globo. Les jeunes gens avaient ainsi affirmé que le sélectionneur Carlos Alberto Parreira s'était exclamé après le deuxième but marqué ce jour-là par Ronaldo: "On va voir maintenant, fils de p... Dire qu'il y en a qui voulaient que Ronaldo ne joue pas!"
Materazzi a démenti lundi à son arrivée à Rome avoir traité de terroriste le capitaine de l'équipe de France, comme des rumeurs l'ont évoqué.
"Ce n'est absolument pas vrai. Je ne l'ai pas traité de terroriste. Je ne sais même pas ce que cela veut dire", a-t-il affirmé aux journalistes à son retour à Rome, selon l'agence italienne Ansa.
"Ce qui s'est passé, tout le monde l'a vu en direct à la télévision", a-t-il ajouté.
Un député italien du centre-gauche, Riccardo Villari, a demandé à la ministre des Sports Giovanna Melandri d'exiger la vérité de la part du défenseur italien.
Le père de Marco Materazzi a affirmé lundi que son fils avait d'abord été provoqué par le meneur de jeu français.
"Je dis seulement que j'ai parlé quelques secondes avec Marco au téléphone (après la rencontre)", a déclaré Giuseppe Materazzi à l'agence Ansa, ajoutant: "Il m'a dit qu'il avait subi une provocation".
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